La protection des océans est une priorité mondiale. Les océans représentent plus de 90 % de l’espace vital des espèces sur la planète, et des océans stables et en bonne santé sont essentiels pour des milliards de personnes dans le monde. Les océans génèrent de l’oxygène, assurent la sécurité alimentaire, la résilience climatique et la protection contre les tempêtes, préservent la biodiversité et créent des possibilités culturelles et économiques pour l’humanité.
En cette transition vers une « nouvelle normalité » post-pandémique, les peuples et les cultures du monde entier ont une formidable occasion d’adopter une approche collaborative de la conservation et de la durabilité des océans – y compris les peuples, communautés, dirigeants et nations autochtones et non autochtones – afin de remodeler notre compréhension de la nature et nos relations avec celle-ci.
Nous devons repenser nos politiques, nos économies, nos priorités et nos processus de manière à refléter le rôle important que joue la nature dans notre santé, notre équité, notre bien-être et notre durabilité économique. En agissant ainsi, nous contribuerons de manière proactive à la préservation de la planète bleue pour les générations futures. Une croissance « plus bleue » – d’une manière plus équitable et plus juste – définira notre avenir collectif.
Les zones de protection marine (ZPM) et les autres désignations, comme les autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ), les aires protégées et de conservation autochtones (APCA), en particulier celles qui bénéficient d’une gestion efficace et de niveaux de protection élevés, sont certains des outils les plus efficaces pour protéger et restaurer la santé des océans. Ces zones désignées créent de nombreux avantages écologiques, sociaux et économiques. Selon les spécificités de la désignation, il peut s’agir de protéger et de restaurer la biodiversité, de renforcer la résilience face aux menaces liées aux changements climatiques, de soutenir la durabilité écologique des pêches et d’augmenter la biomasse de poissons, ainsi que d’améliorer les moyens de subsistance et la sécurité et de stimuler les économies locales des collectivités côtières.
À ce jour, 52 pays et territoires ont protégé au moins 10 % de leurs aires marines et on estime qu’une proportion de 7,65 % des océans est couverte par des zones de protection marine (Base de données mondiale sur les zones de protection).
IMPAC5 est l’occasion pour la communauté mondiale de se réunir afin de définir une feuille de route pour atteindre les objectifs de conservation visant à protéger au moins 30 % des océans de la planète d’ici 2030. Pour créer cette feuille de route, le Canada, en tant que pays hôte d’IMPAC5, s’est engagé à travailler avec d’autres pays pour construire un avenir équitable, positif pour la nature et neutre en carbone.
La réalisation de réseaux de ZPM durable et résilients dépend d’un engagement global en faveur de la protection, du leadership, et de la mobilisation des parties prenantes, des institutions, des gouvernements et des organisations, des peuples autochtones, des collectivités côtières et des individus de manière inclusive et équitable pour faire progresser la protection des océans.
IMPAC5 fournira un forum pour l’échange des connaissances, des succès et des pratiques exemplaires dans un environnement ouvert et respectueux pour l’échange d’idées entre une diversité de points de vue, d’expertise, d’opinions, de milieux et d’expériences vécues reflétant les participants au Congrès.
Pour guider les discussions et approfondir le dialogue, cinq thèmes et trois volets transversaux orienteront tous les aspects du Congrès.
Thèmes :
- Créer un réseau mondial d’AMP
- Faire progresser la conservation dans l’économie bleue
- Gestion des AMP et de l’activité humaine
- Conserver la biodiversité et lutter contre le changement climatique
- Faire le lien entre la culture, l’océan et le bien‑être humain
Volets :
- Leadership des peuples autochtones
- Jeunes professionnels
- Innovation et changement transformationnel
